Observatoire Cezam-Aura #1 : le parcours d’obstacles de l’élu de CSE

En trois articles, nous revenons sur l’Observatoire Cezam-AURA qui avait cette année pour thème la position de l’élu de CSE. Nous vous livrons les constats, informations et ressentis qui nous ont marqués, en tant que partenaire privilégié de vos instances. Première partie : quand la mission d’élu cumule les complications…

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Ce qu'il faut retenir

L’Observatoire Cezam-Aura – exceptionnellement en ligne – avait pour thème cette année « Être élu de CSE ». Les participants ont pu constater ou confirmer qu’ils sont confrontés, depuis trois ans, à une accumulation de difficultés, provenant de deux causes qui se superposent :

> Les ordonnances « Macron » ont fait fusionner les instances et changé les règles de fonctionnement ; les élus ont dû en très peu de temps s’approprier un fonctionnement et des missions différentes.

> Depuis un an, alors même que l’adaptation à ces changements était loin d’être acquise, la crise sanitaire est venue fragiliser le collectif en imposant la distance, tout en posant de délicates questions de SSCT qui sont devenues plus complexes à travailler.

Des solutions existent cependant, à découvrir dans notre prochain article.

Tenir la comptabilité d’un CSE : une question de méthode

Voici un petit mémo pour tenir la comptabilité de votre comité social et économique. Avec un minimum de rigueur, vous allez enfin trouver cette tâche vraiment très simple…

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Ce qu'il faut retenir

Tenir la comptabilité d’un CSE peut être simple si on applique avec rigueur quelques consignes de base.

Elles concernent notamment :

  • Des mentions à noter systématiquement sur les souches de chèques, les factures, les notes de frais, les bordereaux de remises de banque;
  • Le classement des relevés bancaires et des pièces justificatives.

RGPD #2 : comment mettre votre CSE en conformité

Les comités sociaux et économiques, y compris les petits CSE, doivent respecter les règles de protection des données personnelles. Vous pensez que c’est trop compliqué ? Nous vous aidons à vous mettre en conformité avec le RGPD, suivez la méthode…

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Ce qu'il faut retenir

Pour être en conformité avec le RGPD, les CSE doivent appliquer quelques règles par rapport à leurs fichiers de bénéficiaires des ASC. 4 étapes sont à mettre en place :

  1. Nommer en plénière un responsable du traitement des données à caractère personnel du CSE ;
  2. Lister dans un registre les activités ASC nécessitant la collecte de données personnelles en précisant quelles catégories de données sont utilisées et qui a accès à ces données ;
  3. Sécuriser l’accès à ces données, qu’elles soient numériques ou au format papier ;
  4. Mettre en place un processus pour recueillir le consentement explicite des personnes figurant dans le fichier, en les informant de la nature des informations, de leur utilisation, de leur accès…

Arrêté des comptes : des normes qui ne changent pas

Bonne nouvelle : la création du Comité social et économique n’a rien changé à vos habitudes en matière de comptabilité et d’arrêté des comptes. A l’heure où cet exercice annuel se profile, un rappel des normes peut être utile. Révisons ensemble…

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Ce qu'il faut retenir

Les ordonnances de 2017 n’ont pas modifié les obligations comptables des IRP. Elles diffèrent légèrement selon la taille du CSE, mais se résument globalement aux points suivants :

  • Application du Code de commerce (enregistrement chronologique des opérations, inventaire et comptes annuels)
  • Arrêté des comptes, rapport annuel d’activité (RAG) et rapport des conventions à approuver lors d’une séance spécifique du CSE.
  • Les comptes annuels et le RAG sont communiqués aux salariés.
  • Les comptes annuels doivent être conservés 10 ans.
  • Obligation d’un expert-comptable pour les CSE de taille intermédiaire et d’un commissaire aux comptes pour les grands CSE.

Arrêté des comptes du CSE : rien ne change… ou presque

Les normes comptables des CSE reprennent presque intégralement celles des anciens comités d’entreprise. A une importante exception près : la possibilité de transférer 10 % des excédents d’un budget à l’autre.

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Ce qu'il faut retenir

Par rapport au CE, les normes comptables et l’arrêté des comptes ne changent quasiment pas pour le CSE.

Il existe une nouveauté, qui n’est pas anodine : la possibilité de transférer 10% des excédents d’un budget à l’autre, entre le budget ACT et le budget ASC.

Ce transfert doit faire l’objet d’une délibération lors de la réunion d’approbation des comptes du CSE.

Mais un transfert du budget ACT vers les ASC peut être dommageable : une réserve pourra être précieuse pour financer des expertises et des formations et donc, mieux défendre les salariés. D’autant que le financement de certaines expertises par l’employeur est conditionné au non-transfert dans les 3 années précédent et suivant cette expertise.

Passage en CSE : dernière ligne droite

Si ce n’est encore fait, il vous reste à peine plus d’un mois pour respecter la date butoir pour la création du comité social et économique. Et vous êtes encore nombreux dans ce cas. Nos conseils de dernière minute…

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Ce qu'il faut retenir

Quatre résolutions doivent être préparées pour la dernière réunion avant le passage du CE au CSE. Elles concernent :

  • l’état des lieux,
  • les contrats et engagements en cours,
  • la commission de transfert,
  • la date de passage comptable en CSE.

Passage en CSE : 8 mots-clefs pour votre inventaire

Dans la perspective de la transition entre CE et CSE, l’inventaire est un passage obligé. Vous devez recenser avec précision les biens que possède le comité afin de les transmettre à la nouvelle entité : du matériel de bureau aux appartements, en passant par les étangs et mobil-homes, les véhicules ou le mobilier… Voici nos conseils en huit points pour procéder avec méthode.

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Ce qu'il faut retenir

L’inventaire est un passage obligé pour pouvoir transférer le patrimoine du CE au CSE.

Si votre comptabilité a été faite selon les règles, vous disposez d’un fichier des immobilisations qui recense l’ensemble de vos biens, même amortis. Ce fichier, qui contient toutes les informations comptables concernant chaque bien, peut servir de base à votre inventaire.

Selon chaque bien, vous devrez en outre vous poser 4 questions :

  • état du bien,
  • localisation,
  • modèle,
  • utilisateur.

Les réponses à ces questions vous permettront de vérifier ou confirmer l’existence des biens figurant dans le patrimoine transcrit dans le bilan comptable.

Si besoin, appuyez-vous sur votre expert-comptable pour procéder avec méthode.

 

Comment présenter le nouveau CSE aux salariés ?

Le CSE n’a désormais plus de secrets pour vous, élu.e.s du comité. Mais pour les salariés de votre entreprise, il est probable que cette nouvelle entité apparaisse encore comme un Ovni. Et si vous vous dotiez d’un bon outil pour les informer ?

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Ce qu'il faut retenir

Deux fiches à réaliser et à diffuser auprès des vos salariés pour présenter la nouvelle entité CSE :

  • une présentation générale
  • une liste détaillée des activités sociales et culturelles.

La présentation générale devra détailler cinq types d’informations :

  • identité du CSE et des élus, lieu, horaires d’accueil…
  • missions du CSE
  • moyens et utilisation des budgets
  • conditions d’accès aux ASC
  • principales catégories d’activités sociales et culturelles.

Arrêté des comptes : 7 erreurs à éviter

Êtes-vous un trésorier de CE/CSE modèle ? C’est le moment de le vérifier en passant en revue, avec nous, la liste des erreurs à ne pas commettre lorsque vous préparez l’arrêté des comptes.

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CE-CSE : le passage de relais se précise

Dans neuf mois, tous les comités d’entreprise auront passé le relais à leurs successeurs, les comités économiques et sociaux. Nous vous avons déjà apporté de nombreux conseils pour réussir cette transition. Mais l’expérience de nos accompagnements nous permet de préciser encore nos recommandations. Faisons le point…

L’ordonnance du 22 septembre 2017 prévoit que tous les comités d’entreprise et comités d’établissement devront être transformés en comités sociaux et économiques (CSE) ou en comités sociaux et économiques d’établissement (CSEE) au plus tard le 31 décembre 2019. Après un démarrage assez lent, le mouvement s’est accéléré tout au long de l’année 2018. L’année en cours est décisive pour les opérations de transfert du patrimoine des CE vers les CSE.

L’expérience de nos accompagnements nous le confirme : trois points-clefs sont à soigner particulièrement.

Point-clef 1 : l’état des lieux

Comme le prescrit l’ordonnance, il convient de faire l’inventaire des biens et valeurs détenus par le CE, ainsi que de ses dettes au moment du passage en CSE. Il faudra aussi recenser les contrats et engagements en cours.

Pour ceux d’entre vous qui ont l’habitude et la pratique des opérations à mener pour chaque arrêté des comptes annuels, cela ne doit pas poser de grandes difficultés. Le bilan comptable établi avec l’expert-comptable constitue le document qui décrit le patrimoine du CE, donc ses biens, ses valeurs et ses dettes.

Le rapport du trésorier sur les conventions – prévu par la loi du 5 mars 2014 – est l’occasion, chaque fin d’année, de recenser les contrats et engagements ; il peut donc servir de base pour le passage en CSE.

Cependant, beaucoup de petits CE n’ont pas l’habitude d’établir un bilan et même l’obligation de rédiger l’état de situation patrimoniale n’est pas toujours respectée. Il leur faut donc dresser la liste des biens et valeurs qu’ils détiennent : principalement des comptes bancaires, des livrets, souvent un peu de stocks de billetterie ou de bons d’achats. Il faut penser aussi aux sommes restant à encaisser (subventions Employeur en particulier) et aux sommes restant à payer.

Point-clef 2 : la commission de transfert

Indépendamment du passage en CSE, lorsque certaines situations amenaient le CE à effectuer une dévolution de ses biens, il était fréquent de désigner des mandataires parmi les élus pour gérer les opérations financières du CE jusqu’à la fin de la dévolution. La situation créée par l’ordonnance, qui oblige au transfert de patrimoine du CE vers le CSE, nécessite également la désignation d’une commission de transfert.

Cette commission a deux missions principales :

  • Préparer l’arrêté des comptes à la date du passage en CSE (état des lieux), en vue de l’approbation de ces comptes par les élus du CE (laquelle interviendra après le passage en CSE) ;
  • Gérer la période de transition, entre la fin du mandat du comité d’entreprise, la phase des élections, l’installation du CSE et sa mise en place opérationnelle

Elle doit être composée au minimum de 2 personnes, secrétaire et trésorier, mais elle peut être ouverte à d’autres élus, notamment pour assurer une représentation des organisations syndicales. Quand le comité a des salarié.e.s en charge de sa gestion, ces personnes sont naturellement associé.e.s aux travaux de la commission.

Il est recommandé de limiter les pouvoirs de la commission de transfert aux opérations courantes, pendant le laps de temps entre la fin du CE et le démarrage du CSE.

Point-clef 3 : le calendrier des réunions

L’ordonnance du 22 septembre 2017 prévoit, à travers seulement deux articles assez courts, le déroulement des opérations de transfert de patrimoine du CE au CSE. En théorie, le CE approuve ses derniers comptes lors de sa dernière réunion et le CSE approuve le transfert de patrimoine à sa première réunion… En pratique, il en va autrement !

Sauf dans de très rares exceptions, les comptes du CE à la date de passage en CSE ne sont pas établis au moment de la dernière réunion du CE, loin s’en faut dans les CE intermédiaires et de grande taille. Ils ne peuvent l’être, par définition, qu’après la date du passage en CE.

Les conséquences de cet état de fait sont nombreuses :

  • A la dernière réunion du CE, il convient de dresser la liste – non chiffrée – des biens, valeurs et dettes, etc. et des principaux contrats en cours, avec une délibération à l’appui ;
  • La commission de transfert réalise ses travaux d’arrêté des comptes, avec l’appui de l’assistant.e et de l’expert-comptable s’il y en a, en vue de l’approbation de ces comptes ;
  • Le comité d’entreprise est convoqué par l’employeur pour procéder à cette approbation qui détermine la valeur du patrimoine transféré.
  • Le CSE se réunit alors pour accepter le transfert de patrimoine du CE (en maintenant ou non les affectations du CE).

Ce calendrier doit être anticipé avec la direction, afin que les réunions nécessaires soient prévues à l’avance.

Sans oublier…

Dernière recommandation : prévoir la date de passage comptable. Il est indispensable de déterminer, avant que le CE disparaisse, la date d’arrêté des comptes du passage en CSE. En pratique, la date retenue pourra être la fin du mois précédant le premier tour des élections, ou la fin de mois suivant.

Une question ? Prenez contact…

Ce qu'il faut retenir

Il reste neuf mois pour accomplir la transition vers le CSE. Notre expérience d’accompagnement de cette phase délicate nous confirme 3 points-clefs à soigner particulièrement :

  • Établir l’état des lieux à la date du passage en CSE : biens et valeurs, dettes, mais aussi les contrats et engagements en cours;
  • Nommer une commission de transfert qui aura pour rôle d’établir l’arrêté des comptes et de gérer la transition;
  • Anticiper avec la direction un calendrier qui permettra d’approuver l’arrêté des comptes et d’organiser le transfert du patrimoine.

Dernier conseil : bien prévoir la date d’arrêté des comptes, qui sera fixée à la fin du mois précédant ou suivant le premier tour des élections.