Comptabilité des petits CSE : pas si simple

Depuis 2014, les petits CE ou CSE bénéficient d’une dérogation leur permettant de tenir une comptabilité simplifiée. Mais il leur reste des obligations, que la plupart ne respectent pas et qui demandent quelques notions de comptabilité. On vous explique…

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Ce qu'il faut retenir

Les petits CSE (moins de 153 000 € de subventions annuelles totales) bénéficient d’une dérogation pour la tenue de leur comptabilité.

Ils peuvent se contenter d’une comptabilité de trésorerie enregistrant, pour chaque compte, les dépenses et les recettes. Mais ils doivent présenter deux états en fin d’année :

  • La synthèse des dépenses et recettes par catégories
  • Un état de situation patrimonial, qui s’apparente à un bilan comptable.

Selon notre expérience, peu de petits CSE remplissent ces obligations, qui nécessitent le plus souvent d’avoir recours à un expert-comptable.

Notre pratique est d’accompagner les petits CSE en établissant des comptes en deux parties : l’une en langage compréhensible par des élu-e-s non spécialistes ; l’autre conforme aux obligations légales.

Prime exceptionnelle de pouvoir d’achat : c’est encore possible

Le gouvernement avait autorisé le versement d’un prime exceptionnelle de pouvoir d’achat jusqu’au 30 juin dernier. La crise sanitaire repousse l’échéance au 31 décembre. Vous pourriez le rappeler à votre employeur. Mais surtout, si vous êtes un CSE employeur, vous avez encore cette possibilité d’aider vos salariés. En introduction à notre matinée de rencontre de ce mercredi, on fait le point sur ce dispositif.

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Ce qu'il faut retenir

Le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat évolue pour 2020 :

  • Son échéance est repoussée au 31 décembre ;
  • Son montant est plafonné à 2000 € ou 1000 € selon qu’il y a ou non un accord d’intéressement
  • Un critère de modulation s’ajoute : les conditions de travail liées à l’épidémie de Covid-19.

Les autres critères de modulation sont exclusivement :

  • la rémunération ;
  • le niveau de classification ;
  • la durée de travail.

Elle exonère d’impôt sur le revenu et de toute cotisation sociale ou contributions dans les conditions suivantes :

  • rémunération inférieure à 3 SMIC
  • versement au plus tard le 31 décembre 2020
  • elle ne se substitue à aucun élément de rémunération.

CSE : confinement et obligations comptables

Parce que la crise sanitaire intervient en pleine période d’arrêté des comptes, pour les CSE comme pour la plupart des personnes morales, les obligations comptables deviennent plus compliquées à tenir en situation de confinement. Certains délais légaux ont été repoussés mais il convient de s’organiser. Nous vous guidons dans ce parcours à obstacles.

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Ce qu'il faut retenir

Pour l’arrêté des comptes :

  • Les CSE, personnes morales, peuvent bénéficier du report de 3 mois accordé pour arrêter et déposer les comptes,
  • Travailler à distance n’est pas toujours facile, d’autant plus que l’année 2019 est plus complexe à traiter si elle a été celle de la transition du CE au CSE
  • La législation spécifique à la période de crise sanitaire autorise les réunions à distance, y compris pour l’approbation des comptes (visioconférence, téléphone ou messagerie instantanée) mais il sera nécessaire de bien les préparer,
  • Dans tous les cas, mieux vaut anticiper.

Contrôle Urssaf : des évolutions qui vous concernent

Le contrôle Urssaf d’une entreprise peut concerner aussi son CSE, notamment pour justifier que les avantages accordés aux salariés ont été correctement déclarés. Il convient donc de connaître la procédure, y compris les changements applicables depuis le début de cette année.

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Ce qu'il faut retenir

Le contrôle Urssaf d’une entreprise peut aussi examiner la gestion des activités sociales et culturelles gérées par son CSE.

L’employeur reste l’interlocuteur de l’Urssaf sur toute la procédure, mais vous aurez à vous conformer à ses demandes et éventuellement à lui rendre des comptes.

À partir de 2020, des changements interviennent dans la procédure, notamment dans les questions de délais et dans les possibilités de se justifier.

L’Urssaf peut aussi, désormais, emporter des documents pour les examiner : bien qu’étant une personne morale indépendante, vous devrez l’accepter si l’employeur a donné son accord.

Tolérances URSSAF #2 : partir en vacances tranquille

Dans notre précédent article, nous vous avons détaillé les règles de tolérance de l’URSSAF pour vos activités sociales et culturelles. Il nous reste à examiner les aides aux vacances. A l’heure où vous êtes peut-être en train de faire vos bagages, nous vous aidons à y voir clair… et à partir tranquilles.

La règle première à retenir, c’est que les participations du CSE favorisant le départ en vacances de la famille ou/et des enfants, même si elles ne sont pas modulées en fonction des ressources familiales, sont exonérées de cotisations, sous réserve de justification des dépenses de vacances.

Les réductions tarifaires accordées par le CSE à l’occasion de voyages touristiques sont exonérées de cotisations sociales, qu’elles prennent la forme d’un remboursement du salarié sur présentation de justificatif ou d’une prise en charge directe par le comité.

Toutefois, il convient d’être prudent sur ce que l’on finance : les primes de vacances accordées indistinctement à tous les salariés, avec ou sans justificatifs, et les allocations forfaitaires, y compris les indemnités kilométriques, sont soumises à cotisations sociales.

Le cas des chèques-vacances

Nombreux sont les comités d’entreprise à accorder des aides aux vacances sous forme de chèques-vacances. Si ces chèques-vacances sont acquis, sans intervention de l’employeur, par le seul CSE (ou une institution analogue) qui les attribue en fonction de critères non discriminants – déterminés librement par ses soins et connus des salariés – ces aides s’intègrent dans les activités sociales du comité et sont à ce titre exonérées de cotisations et de contributions sociales.

Notamment, le principe de non-discrimination interdit au CSE d’attribuer cet avantage en contrepartie de l’atteinte d’objectifs professionnels liés au contrat de travail.

Pour le cas des chèques-vacances, l’URSSAF donne tous les détails ici.

 

Tout est en règle ? Alors nous vous souhaitons de bonnes vacances…

Et en cas de doute, pour être sûr de partir tranquille, consultez-nous.

Ce qu'il faut retenir

Si vous aidez les salariés à partir en vacances, sont exonérés de cotisations sociales :

  • les participations favorisant le départ en vacances, sous réserve de justification des dépenses,
  • les réductions sur des voyages, en paiement direct ou sur justificatifs,
  • les chèques-vacances sans participation de l’employeur.

Tolérances URSSAF #1 : que peut financer le CE ?

Quand un comité d’entreprise propose ou offre des activités sociales ou culturelles aux salariés de l’entreprise et à leur famille, il est prudent de vérifier si ces avantages ne sont pas soumis à des cotisations sociales. En deux articles, nous faisons le point sur les règles applicables pour les principales ASC.

L’ensemble des règles et dispositions visant à définir le régime social des activités sociales et culturelles (ASC) relève principalement de tolérances de l’URSSAF. Aujourd’hui, les ASC sont protégées selon la circulaire de l’ACOSS. Cette circulaire n’a qu’une valeur de préconisation et les inspecteurs URSSAF restent libres dans leurs interprétations. Toutefois les règles applicables se fondent soit sur l’instruction ministérielle de 1985, soit sur des jurisprudences. Tout cela peut s’avérer complexe pour les élus…

Nous reprenons dans ce récapitulatif des informations du site www.urssaf.fr. Elles vous guideront sur les conditions à respecter par le CSE pour éviter tout risque de redressement Urssaf.

1. Services à la personne

Ce sont les règles à respecter aussi bien pour des aides financières en faveur des services à la personne et des gardes d’enfants que pour des chèques emploi-service universel (CESU).

Toutes ces formes d’aide sont exonérées de cotisations sociales dans la limite des frais réellement engagés par le salarié et dans la limite de 1 830 € par année civile. Pour apprécier ce seuil, on additionne la participation du comité et celle de l’employeur.

Tous les détails ici.

2. Cadeaux et chèques-cadeaux

Que vous pratiquiez la distribution de bons d’achat, de chèques-cadeaux ou de cadeaux en nature, pour être sûr qu’elle soit exonérée de cotisations, vous devez la limiter à 5 % du plafond mensuel de la Sécurité sociale, soit 169 € pour l’année 2019.

Pour des montants supérieurs, l’URSSAF vous propose un schéma d’analyse très parlant.

3. Cartes de réduction tarifaire

Ces cartes permettent aux salariés d’entreprises utilisatrices d’obtenir des réductions tarifaires sur des enseignes locales ou nationales proposant l’accès à des prestations diverses.

Afin que cet avantage puisse bénéficier des exonérations de cotisations sociales, il est nécessaire que les réductions tarifaires se rattachent exclusivement à des prestations destinées à favoriser les ASC des salariés et de leur famille.

4. Chèques culturels

Les chèques-culture, les chèques-disque et les chèques-lire sont exonérés de cotisations sociales. L’utilisation de ces chèques est conforme à son objet dès lors que celui-ci est exclusivement échangeable contre des biens ou prestations à caractère culturel :

  • soit parce que les enseignes dans lesquelles le chèque peut être utilisé commercialisent exclusivement des biens ou prestations à caractère culturel ;
  • soit parce que le chèque comporte de manière apparente une restriction d’utilisation aux seuls biens ou prestations culturels.

Aucun justificatif relatif à l’utilisation des chèques par les bénéficiaires n’est exigé.

5. Activités sportives

La participation du CSE accordée pour la pratique d’activités sportives est exonérée de cotisations. Peu importe que ces actions soient directement supportées par le CSE ou soient un remboursement total ou partiel des sommes payées par le salarié sur présentation de justificatif.

Dans un prochain article, nous vous détaillons les règles concernant les activités vacances et voyage.

Et si vous avez des doutes, consultez-nous.

Ce qu'il faut retenir

Principales règles pour éviter les cotisations Urssaf :

  • Services à la personne : frais réellement engagés dans la limite de 1 830 € par année civile (y compris aides de l’employeur)
  • Cadeaux et chèques-cadeaux : sauf cas particuliers, 5 % du plafond mensuel de la Sécurité sociale (169 € pour 2019)
  • Chèques culture, livre ou disque : exonérés dans tous les cas
  • Activités sportives : exonérées en paiement direct ou sur justificatif.

Affectation des prestations : méfiez-vous des arguments commerciaux

Un article de Frédéric Aouate, des Editions législatives, paru sur Actuel-CE, attire notre attention sur des pratiques de prestataires, qui jouent sur l’ambiguïté dans l’affectation de certaines prestations. Explications…

Dans les comptes du comité d’entreprise, le principe est la séparation des budgets ASC (Activités sociales et culturelles) et AEP-Fonctionnement (Attributions économiques et professionnelles). Mais la distinction n’est pas toujours simple à faire…

Certaines dépenses peuvent être affectées sans contestation, parce que sans interprétation possible. Par exemple, tout ce qui concerne directement les vacances, les loisirs ou la culture est évidemment à classer dans les ASC ; les expertises et missions économiques seront affectées sans hésitation au fonctionnement.

Mais pour d’autres dépenses, cela se complique. Certaines nécessitent une clarification de leur affectation budgétaire. D’autres sont considérées comme mixtes. Il est alors permis de douter…

Dans ce contexte, il convient d’être prudent face aux entreprises intervenant sur le marché des CE-CSE. Sans faire de généralités, il a été constaté que certaines d’entre elles jouent sur l’interprétation des affectations budgétaires pour avancer des arguments essentiellement commerciaux, mais qui sont présentés comme des arguments juridiques incontestables.

Des sanctions possibles

Cette façon de faire est susceptible d’être sanctionnée par les tribunaux : il s’agit du dol. En langage courant on traduirait ceci en disant qu’il y a mensonge ou « tromperie sur la marchandise ». C’est ce qui s’est passé récemment, dans un cas où le juge a annulé un contrat, concluant que des « manœuvres dolosives [ont eu] pour effet de vicier le consentement de l’ancienne trésorière lors de la signature du contrat ». Le fournisseur avait fait croire à l’élue qu’elle pouvait régler les prestations qu’il proposait sur le budget de fonctionnement, alors que le contrat portait sur des prestations relevant des ASC.

Comme le relève Frédéric Aouate, il ne suffit pas d’affirmer qu’il s’agit d’une action de communication ou que l’abonnement inclut un service juridique ou un outil de gestion à destination des élus pour en conclure qu’il relève du fonctionnement, alors que son objet porte sur des cadeaux, des loisirs ou des tarifs préférentiels pour les salariés…

Vous avez un doute ? Nous pouvons vous aider. Prenez contact.

Source : actuel-ce du 19 mars 2019 – jugement tribunal d’instance de Versailles du 1/02/2019 n° 11-18-000014

Ce qu'il faut retenir

Lorsque l’affection d’une prestation apparaît ambiguë, il convient d’être prudent face aux arguments commerciaux du prestataire. S’il vous affirme à tort qu’une prestation peut être affectée au budget de fonctionnement, il s’agit d’un délit. Le tribunal peut constater un « dol » et aller jusqu’à l’annulation du contrat.

Anticiper le passage au CSE : un livret complet pour préparer la transition

Le passage du comité d’entreprise au comité social et économique, la nouvelle entité prévue par l’Ordonnance du 22 septembre 2017, représente bien plus qu’une simple formalité et il est nécessaire de bien s’y préparer. C’était l’objet de la journée organisée par Arex le 16 octobre dernier. Nous en publions aujourd’hui le compte rendu : un mode d’emploi complet de cette transition, à télécharger au bas de cet article. Et en avant-goût, les principaux écueils à éviter, soulevés par les intervenants et participants.
A la tribune de la journée du 16 octobre sur le passage du CE au CSE

Trois conférenciers pour détailler les écueils du passage au CSE : Daniel Parot, Elise Triolaire, Jean-Louis Borie.

Devant une cinquantaine de participants, deux conférences animées par Daniel Parot (Arex), Jean-Louis Borie et Élise Triolaire (avocats Borie et associés), ainsi que six ateliers menés par nos partenaires, ont permis de mettre en valeur les nombreux points sur lesquels la législation est à décrypter, à préciser, à adapter aux réalités et ceux sur lesquels il est impératif d’être vigilant pour ne pas perdre en capacité d’action.

Des exemples ? Voici six points sur lesquels vous avez tout intérêt à anticiper.

1. Le calendrier de la passation

Tel qu’il a été énoncé par le législateur, il ne pourra pas s’appliquer : le comité d’entreprise devra forcément clôturer ses comptes après sa dissolution, donc hors de tout mandat légal et des heures de délégation prévues. Il est donc recommandé de négocier cette transition avec l’employeur et de mettre en place une commission de transfert. Notre livret vous propose une méthodologie pour y parvenir.

Six ateliers ont permis aux élus de réfléchir à différents points-clefs.

2. Les heures de délégation

Avec la fusion des instances, la base légale va réduire le nombre total d’heures de délégation, alors que le rôle des élus devient plus complexe. Comme beaucoup d’autres points, ce nombre d’heures peut se négocier dans le cadre d’un accord avec l’employeur, mais il faudra l’anticiper, pour qu’il entre en vigueur à la création du CSE.

3. L’inventaire

Le passage en CSE représente un changement de personne morale, avec transmission d’un patrimoine de l’une à l’autre. Pour transmettre ce patrimoine, il sera nécessaire d’en dresser un inventaire complet : biens fonciers et financiers, mais aussi les contrats, conventions, engagements ou prêts en cours, ou encore la dotation de l’employeur jusqu’à la date choisie de disparition du CE.

4. La place des suppléants

L’Ordonnance prévoit que les suppléants ne participent pas aux réunions plénières du CSE. Leur place devient alors délicate : comment pourront-ils valablement remplacer les titulaires s’ils n’ont pas pu suivre les discussions ? Leur présence peut éventuellement être négociée dans l’accord préalable à la création du CSE : encore un point à anticiper.

Une journée de débats intenses… et des moments de convivialité pour poursuivre les échanges.

5. Les transferts d’un budget à l’autre

C’est une nouvelle disposition, mais il convient d’en user avec prudence. Si vous êtes tentés de reverser des excédents du budget économique et professionnel pour distribuer davantage de chèques cadeaux, gardez en tête qu’une part importante des expertises sera désormais cofinancée par le CSE et que ce budget a aussi pour fonction de financer vos formations. Conserver des réserves peut s’avérer précieux.

6. Les expertises

Justement, les règles changent concernant les expertises : périmètre, financement, déroulement, possibilités de recours… Il sera toujours préférable de négocier le cadre de ces interventions par accord préalable à la création du CSE. Notre livret consacre un chapitre complet à ce point délicat.

Retrouvez tous les détails et de nombreux autres points à connaître dans notre livret spécial Journée du 16 octobre, à télécharger ici :

Télécharger le résumé de la journée d’information

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CE/CSE : quelles obligations fiscales ?

Les comités d’entreprise sont des organismes à but non lucratif. À ce titre, ils ne sont pas, en règle générale, soumis à l’impôt sur les sociétés. Mais ils ne sont pas pour autant exonérés de toutes taxes. Avez-vous bien tout pris en compte dans vos prévisionnels ? Vérifions…

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Ce qu'il faut retenir

En tant qu’organismes à but non lucratif, les comités d’entreprise ne sont pas imposables en règle générale. Mais il convient d’être vigilant sur certains points :

  • La gestion doit répondre aux règles de non lucrativité au sens fiscal.
  • Les activités doivent être ouvertes uniquement aux salariés de l’entreprise et à leur famille.

Il existe des exceptions :

  • Les actions d’achats groupés sont soumis à la TVA au-delà d’une franchise de 62 250 €.
  • Les biens immobiliers sont soumis à la taxe foncière et éventuellement à la taxe d’habitation.
  • Les revenus de biens immobiliers loués sont imposables à 24%, sauf dans le cadre de l’activité objet social du CE.
  • Les placements financiers ont des régimes d’imposition variables selon leur nature : exonérés, taxés à 10%, 15% ou 24%.

Cas particuliers : les CE employeurs et les CE gérant un restaurant d’entreprise.

Tous ces cas de figures sont à anticiper dans vos budgets prévisionnels. Vous éviterez les mauvaises surprises !

Transferts d’excédents : ce que permettra le CSE

Les ordonnances Macron instaurent une nouvelle règle : entre le budget des activités sociales et culturelles et celui des activités économiques, des passerelles seront désormais possibles. Avec des limites.

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Ce qu'il faut retenir

Le CSE, contrairement au CE auparavant, a la possibilité de transférer les excédents du budget Fct-AEP au budget ASC, et inversement, sous certaines conditions :

  • Cette décision doit faire l’objet d’une délibération, qui figure dans le PV et dans le RAG.
  • Le transfert de l’excédent ASC ne doit pas excéder 10 %.
  • Par conséquent le CSE doit veiller à conserver un excédent AEP pour garantir son autonomie (financement d’expertises, formation des élus…).