Une matinée pour les assistants de CE : un ordre du jour stimulant

Toujours soucieux de son rôle au service des comités d’entreprise, le cabinet Arex n’est pas seulement un prestataire intervenant individuellement pour la comptabilité de votre CE. Il organise aussi des rencontres et formations pour permettre aux élus et salariés de CE de développer leurs compétences. Exemple avec la dernière matinée des assistant.e.s.

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Ce qu'il faut retenir

Le quotidien des assistants de CE est riche et varié et il demande de la méthode, par exemple pour le classement des dossiers, l’enregistrement des dossiers, l’anticipation d’un calendrier d’interactions avec votre expert-comptable en vue de l’arrêté des comptes.

Deux réglementations importantes entrent en vigueur actuellement : le prélèvement à la source et le passage au comité social et économique.

Se rencontrer entre assistants de CE permet de confronter les expériences, d’enrichir ses connaissances et compétences, de se tenir au courant.

Soucieux de son rôle de conseil, Arex reconduira en 2019 cette matinée d’échange. Guettez nos infos…

Prélèvement à la source : les CE employeurs sont concernés

L’article 60 de la loi n° 2016-1917, modifié par l’ordonnance n° 2017-1390, instaure un prélèvement à la source pour l’impôt sur le revenu et remplace ainsi le mode de paiement de cet impôt en vigueur jusqu’à l’année dernière. Et cette fois nous y sommes : le prélèvement à la source (PAS) est entré en vigueur ce 1er janvier, avec l’objectif de supprimer le décalage entre la perception des revenus (N-1) et le paiement de l’impôt (N).
Les employeurs doivent endosser un nouveau rôle. Les CE/CSE employeurs devront donc, en plus de collecter les cotisations sociales, collecter l’impôt sur le revenu. Petit mémo pour  ne rien négliger dans ce nouveau rôle.

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Anticiper le passage au CSE : un livret complet pour préparer la transition

Le passage du comité d’entreprise au comité social et économique, la nouvelle entité prévue par l’Ordonnance du 22 septembre 2017, représente bien plus qu’une simple formalité et il est nécessaire de bien s’y préparer. C’était l’objet de la journée organisée par Arex le 16 octobre dernier. Nous en publions aujourd’hui le compte rendu : un mode d’emploi complet de cette transition, à télécharger au bas de cet article. Et en avant-goût, les principaux écueils à éviter, soulevés par les intervenants et participants.
A la tribune de la journée du 16 octobre sur le passage du CE au CSE

Trois conférenciers pour détailler les écueils du passage au CSE : Daniel Parot, Elise Triolaire, Jean-Louis Borie.

Devant une cinquantaine de participants, deux conférences animées par Daniel Parot (Arex), Jean-Louis Borie et Élise Triolaire (avocats Borie et associés), ainsi que six ateliers menés par nos partenaires, ont permis de mettre en valeur les nombreux points sur lesquels la législation est à décrypter, à préciser, à adapter aux réalités et ceux sur lesquels il est impératif d’être vigilant pour ne pas perdre en capacité d’action.

Des exemples ? Voici six points sur lesquels vous avez tout intérêt à anticiper.

1. Le calendrier de la passation

Tel qu’il a été énoncé par le législateur, il ne pourra pas s’appliquer : le comité d’entreprise devra forcément clôturer ses comptes après sa dissolution, donc hors de tout mandat légal et des heures de délégation prévues. Il est donc recommandé de négocier cette transition avec l’employeur et de mettre en place une commission de transfert. Notre livret vous propose une méthodologie pour y parvenir.

Six ateliers ont permis aux élus de réfléchir à différents points-clefs.

2. Les heures de délégation

Avec la fusion des instances, la base légale va réduire le nombre total d’heures de délégation, alors que le rôle des élus devient plus complexe. Comme beaucoup d’autres points, ce nombre d’heures peut se négocier dans le cadre d’un accord avec l’employeur, mais il faudra l’anticiper, pour qu’il entre en vigueur à la création du CSE.

3. L’inventaire

Le passage en CSE représente un changement de personne morale, avec transmission d’un patrimoine de l’une à l’autre. Pour transmettre ce patrimoine, il sera nécessaire d’en dresser un inventaire complet : biens fonciers et financiers, mais aussi les contrats, conventions, engagements ou prêts en cours, ou encore la dotation de l’employeur jusqu’à la date choisie de disparition du CE.

4. La place des suppléants

L’Ordonnance prévoit que les suppléants ne participent pas aux réunions plénières du CSE. Leur place devient alors délicate : comment pourront-ils valablement remplacer les titulaires s’ils n’ont pas pu suivre les discussions ? Leur présence peut éventuellement être négociée dans l’accord préalable à la création du CSE : encore un point à anticiper.

Une journée de débats intenses… et des moments de convivialité pour poursuivre les échanges.

5. Les transferts d’un budget à l’autre

C’est une nouvelle disposition, mais il convient d’en user avec prudence. Si vous êtes tentés de reverser des excédents du budget économique et professionnel pour distribuer davantage de chèques cadeaux, gardez en tête qu’une part importante des expertises sera désormais cofinancée par le CSE et que ce budget a aussi pour fonction de financer vos formations. Conserver des réserves peut s’avérer précieux.

6. Les expertises

Justement, les règles changent concernant les expertises : périmètre, financement, déroulement, possibilités de recours… Il sera toujours préférable de négocier le cadre de ces interventions par accord préalable à la création du CSE. Notre livret consacre un chapitre complet à ce point délicat.

Retrouvez tous les détails et de nombreux autres points à connaître dans notre livret spécial Journée du 16 octobre, à télécharger ici :

Télécharger le résumé de la journée d’information

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Arrêté des comptes : la bonne méthode

Chaque comité d’entreprise – et il en sera de même pour les comités sociaux et économiques – doit chaque année arrêter et présenter ses comptes annuels. Il peut être assisté dans cette mission par un expert-comptable. Étant experts dans cet accompagnement de la comptabilité des CE, nous faisons le point pour vous : comment préparer l’arrêté des comptes.

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Ce qu'il faut retenir

L’arrêté des comptes est la présentation de ce qui s’est passé, d’un point de vue comptable, entre le 1er janvier et le 31 décembre d’une année.

Il se réalise, de préférence, avec l’accompagnement d’un expert-comptable, qui pourra certifier qu’ils sont réguliers, sincères et qu’ils donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat du Comité d’entreprise. Celui-ci reste cependant responsable de l’exhaustivité, de la fiabilité et de l’exactitude de ces comptes.

Une fois l’année terminée, le CE (secrétaire et trésorier) préparent les documents à remettre à leur expert-comptable et réalisent l’inventaire des stocks et espèces.

L’expert-comptable établira le projet d’arrêté des comptes, qui devra être validé par les élus du CE. Ils seront alors prêts à présenter ces comptes, autrement dit, à rendre compte de l’utilisation des fonds qui leur ont été confiés.

Suivi des excédents par budget : comment faire concrètement ?

Le CSE va bénéficier d’une possibilité nouvelle : celle de transférer les excédents d’un budget à l’autre. Ces décisions doivent rester traçables. Nous vous expliquons comment.

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Ce qu'il faut retenir

Dans le comité social et économique (CSE), les deux budgets – AEP et ASC – restent séparés.

Mais les élus ont la possibilité de transférer les excédents d’un budget vers l’autre.

Il sera indispensable de matérialiser ces transferts dans un tableau spécifique de suivi de ces excédents.